Camping rustique
(Des détails sur les sorties spéléologie, rafting et parc d'attractions "la Ronde", ont été ajoutés à l'article précédent. Ne pas manquer le lien pour "la Ronde", ainsi que celui du trapèze volant qui a été corrigé.)
Week-end du 18/19/20 juillet, alternance soleil et nuages, risque de pluie. Températures moyennes 25 °C.
Après plusieurs rebondissements, une date convenant à tous, c-à-d 12 personnes, sera enfin arrêtée, ainsi que le lieu : réserve faunique de Saint Maurice.
Vendredi 18
Le RDV est prévu à 17h chez Sabrina, sur le plateau. Un mini-van et une voiture ont été loués, ainsi que deux toiles de tente de 8 personnes. Chacun s'est équipé d'un matelas de camping et d'un sac de couchage. Les courses alimentaires ont été faites, des bâches prévues en cas de pluie, de quoi lutter contre les maringouins (coriaces moustiques québécois) .....et tout le nécessaire de camping et cuisine ......et 12 sac-à-dos. Il faut charger tout ça dans les deux coffres. On y arrive.
Départ à 17h30, pour 3h de route.
Les 12 personnes ne se connaissent pas toutes, mais chaque personne en connaît aux moins deux autres. "Les amis de nos amis sont nos amis" dit-on, alors ça devrait le faire.
Au groupe des habitués : Alain, Simon, Sabrina, Alexis, Mourad et moi-même; se joignent quelques nouveaux d'OVS : Anaïs, Vincent ; et les amis des amis : Cédric et Nicolas (colloc. et ami de Sabrina), Antoine et Diane (étudiants en stage à Poly, amis d'Alain).
2h30 et quelques belles giboulées plus tard, nous voilà à l'entrée de la réserve faunique. On enregistre les noms et prénoms des 12 personnes, puis on passe le pont marquant l'entrée dans la réserve. Encore 30 mn de route pour atteindre le camping.
Finalement nous arrivons à notre emplacement la nuit tombée. Heureusement, il ne pleut plus.
Le montage d'une des tentes s'avère un véritable casse-tête. Une comme on n'en fait pas en France, avec des trépieds qu'on ne sait pas où mettre, et sans notice. Des équipes se forment : une pour la tente, une pour le bois, une pour le repas.....On finit quand même par résoudre ce casse-tête d'assemblage d'arceaux, trépieds, auvent.....
Ouf ! on ne va pas dormir à la belle étoile.
Un feu est allumé, la table ouverte......miam.....les bons sandwichs. La discussion est ouverte sur l'origine de ce grognement incessant attribué par certains à un orignal. Il semble pourtant peu probable, vu la difficulté à en apercevoir, que celui-ci soit si proche et reste si longtemps malgré le bruit provoqué par les campeurs que nous sommes. Des québécoises nous rejoignant plus tard autour du feu nous apprendront qu'il s'agit finalement de wawarons, gros crapauds qui chantent la nuit pendant la saison des amours. Rien à voir avec un orignal donc.
Pourquoi camping "rustique" ?
Parce que le seul luxe est d'avoir des sanitaires comprenant douches/lavabos/WC. Pas d'électricité et seulement un robinet d'eau NON potable sur les emplacements. Donc nous allons cuisiner et nous éclairer au feu de bois et avec des lampes de poche pendant les trois jours.
La soirée se déroule autour du feu, avec quelques parties de loup-garous........., quelques bouteilles......., un passage sur une barque amarrée près de notre campement.......
Puis dodo avec 7 autres amis dans la grande tente abritant la moitié de ronfleurs. Youpi !
Samedi 19
Réveil pas très matinal. Petit dej réchauffé au feu de bois lui aussi. Puis très vite vient l'heure du repas : hot-dogs.
Ensuite, départ pour une randonnée aux chutes. Après quelques centaines de mètres parcourus jusqu'aux chutes, le groupe se divise en deux : un pour se baigner, l'autre pour poursuivre la marche. Le 2ème groupe rejoindra le 1er très vite, le sentier ne s'arrêtant pas très loin de là. Nous nous baignons dans un grand bassin formé entre deux chutes, et allons jusqu'à s'asseoir sur les rochers sous l'une d'entre elles pour se faire une petite séance d'hydro-massage. Attention à ne pas en perdre son maillot !
Puis nous rentrons pour rejoindre l'observatoire à ours. Pour vous faire une idée, c'est un carré d'herbes et de cailloux, entourés de fils électrifiés autour desquels se garent une vingtaine de voitures. Nous avons attendu 1 heure durant dans les voitures, et pas un ours à l'horizon. Mais bon il fallait faire le silence, et l'attente était longue, et il faisait chaud. On a donc ouvert les fenêtres, et on s'est occupé avec quelques parties de "ni oui ni non". Je ne me souvenais pas que c'était si amusant. Enfin bref, on a fait que rire, et je ne pense pas que ça ait contribué à faire venir les ours.
Nous sommes donc rentrés penauds au camping.
Petite pause sur la route pour admirer le coucher de soleil pour certains, et faire un concours de ricochets pour d'autres.
Après un repas de pâtes sauce tomate, partagé dans la pénombre, à 12 autour de la table, nous avons dégusté des chamalows grillés autour du feu. Puis certains se sont mis à la guitare et au chant.
Dimanche 20
Levés de bonne heure. Le groupe canöé est déjà parti après avoir rangé sa moitié de matos. Nous démontons la tente, rangeons nos sacs et nous préparons pour notre rando/pique-nique.
30 mn de voiture pour se rendre à notre point de départ, près du lac Dunbar.
Le lac est magnifique et doté d'une jolie plage avec tables de pique-nique. On s'installe donc ici pour manger. Après le repas, certains d'entre nous ne veulent plus randonner mais seulement se baigner. Mais nous ne gagnons pas la joute verbale qui débouchera sur la marche prévue.
Belle randonnée, beau point de vue. Ça aurait été parfait sans les maringoins qui nous ont fait redescendre bien vite. Saletés !
Bon c'est pas grave, moi c'est la baignade qui me motive, alors je suis heureuse de retrouver cette jolie petite plage. L'eau est chaude, à mon étonnement. Et elle est très claire. Ça fait tellement de bien, même si ça ne remplace pas l'océan.
Ensuite, retour au camping pour retrouver les autres, puis départ pour Montréal.
3 heures plus tard, nous nous séparons après un agréable séjour en Mauricie. Nous 12, nous sommes bien entendus. A l'unisson : "C'est quand qu'on remet ça?"
