Une autre saison au Québec

Publié le par Phanybe

 

Et voilà l'automne 2009 arrivé.

La rentrée, le froid, la routine.Et l'hiver.

Mais ça motive à se bouger un peu.

 

 

Les projections du MQDC:

 

    J'organise une fois par mois, des soirées projection pour le MQDC, dans un bar de Montréal.

On projette un film-documentaire sur un sujet lié à la décroissance: l'environnement, l'argent, le pic pétroler et l'après pétrol, la mondialisation, la vie autrement.....et on anime le débat qui suit.

    En septembre nous sommes 4 dans le commité. A la rentrée de janvier nous ne sommes plus que deux: moi et Nicolas. On se partage les rôles: installation technique (ordi-projecteur-système de son), table de présentation du MQDC (livres et dépliants), présentation du documentaire et du réalisateur quand il est présent, animation du débat....

Mais en février et mars, Nico est en voyage en Afrique, alors je me débrouille seule.

    Lors de la projection de février, j'ai des problèmes pour faire fonctionner le projecteur. Panique à bord. Quelques gars sympa, présents dans le bar, viennent à mon secours. Et Louis, du MQDC, vient me soutenir pour le débat. Mais en fait, plutôt que de me soutenir, il détruit le documentaire lors de son intervention. Dur dur de passer après lui pour animer la discussion. Heureusement, les gens ne sont pas tous de son avis et la débat reste intéressant. Ouf! Mais je suis exténuée de stress et d'émotions fortes. J'ai pas envie de remettre ça.

     Mais au mois de mars, rebelotte. Et là, quand j'arrive, on me dit que le bar n'a plus l'autorisation de faire des projections tant qu'il n'a pas les permis. Sauf que personne ne m'a prévenue et que le réalisateur du doc est en route pour venir répondre aux questions du public. Je ne peux pas annuler à la dernière minute. Du coup, le patron me propose d'aller chercher le projecteur chez lui en 40mn. Ca va ma faire commencer en retard, mais tant pis, on tente. En attendant, j'installe ma table de présentation, le système de son, et quand il arrive je connecte vite le projecteur, qui heureusement fonctionne du premier coup, car le public est là et m'attends, malgré mon annonce de retard.

Je démarre donc ma projection relativement stressée encore une fois, me disant qu'on ne m'y reprendrait plus.

Le réalisateur répond ensuite aux questions et j'anime la discussion. C'est un succès. Ouff!.

Si j'avais su que je me retrouverais à organiser et animer ce genre de soirée seule, je ne me serais jamais engagée là-dedans. Mais c'est fait.

      Sauf que je fais sauter celle d'avril car je pars en France quelques jours après, et que j'ai pas envie de courrir partout encore une fois. On reprend en mai avec Nico qui est de retour enfin, et on fait notre dernière en juillet.

Belle expérience malgré tous les rebondissements.

 

     Mais Nico m'annonce qu'il ne va pas continuer sur la saison 2009/10 car il veut s'investir uniquement dans le journal. Du coup, je décide de ne pas poursuivre la saison prochaine, car j'ai moi aussi d'autres projets. 

En tout cas, ça aura été une belle expérience. J'ai aimé ça, j'ai beaucoup appris, et relevé bcp de défits.

 

 

 

Le sport:

 

Cette année, je découvre le Yoga. Et woaw!

C'est pas de la méditation, le yoga, mais un vrai sport, très physique.

En général, les 1h30 se déroulent ainsi:

- Concentration sur soi et sa respiration

- Échauffement et étirements

- Salutations au soleil (enchaînement de mouvements, au rythme de la respiration, qui font travailler tous les muscles et tendons du corps)

- Puis autres enchainements faisant travailler la musculature, la souplesse et l'équilibre.

- Inversions et étirements de la colonne vertébrale

- Relaxation/méditation

 

On en ressort débarrassé de tout stress (physique et mental), relaxé, et plein d'énergie.

Et le lendemain, on a des courbatures partout (croyez-en mon ami semi-marathonien qui m'y accompagne).

 

 

 

Les vacances:

 

Sport d'hiver pour le nouvel an au Massif.

Nous partons à 10: Moi et Pierre-Jo. Emma (mon ancienne coloc), Axelle, Nathalie et Sandrine (ses amies) et Mickael, Maude et Olivier et leur fille Pema (des amis d'Axelle).

Nous logeons dans une grande maison sur deux étages: avec 2 chambres, une salle de bain et  un canapé convertible au sous-sol, et la même chose au RDC + un salon avec poêle et une grande cuisine.

Le Massif est un mont de 850 mètres environ, très bien enneigé et dont les pistes se jettent dans le saint Laurent. La vue y est splendide.

Mais il a neigé 50 cm la veille de notre arrivée. Ca qui n'a pas aidé notre route et qui a rendu les pistes fort poudreuses.

Ca plait beaucoup aux expérimentés. A moi, moins. C'est très fatiguant de skier dans la poudreuse et dès la fin de matinée, il y a des bosses partout. Au secours.

Donc première journée de ski épuisante.

Le lendemain, journée raquettes. Il fait beau, c'est agréable. Mais mon inflammation au ligament de l'aine se réveille et me rend la balade difficile. Je traîne la patte au retour. Aïe!

Le surlendemain, donc, repos pour moi. Je reste au chalet avec Maude et Pema pendant que les autres retournent skier. Mon programme: lecture et préparation de crêpes.

Le jour suivant, nous allons faire du ski de fond. J'ai jamais aimé ça, pis je crois que j'aimerai jamais. Mais on passe une belle journée quand même.

Les soirées, on mange de bons petits plats et on joue: aux cartes, à Times-up, au tarot, et autres jeux.

Le soir du nouvel an, je me fait retourner le doigt par Mickael en jouant à "Wanted". Ma première phalange se plie à 90° à l'envers. C'est très douloureux sur le moment mais ça passe. Je retire quand même ma bague au cas où (réflexe d'ancienne gymnaste) et heureusement. Le lendemain matin, le 1er janvier donc, mon doigt a doublé de volume.

Je ne souhaite pas aller chez le médecin, car un 1er janvier, aux abords des pistes de skis, je risque d'y passer la journée, dans la salle d'attente des urgences ou de chez le médecin de garde.

Emma me passe de la crème anti-inflammatoire et je me confectionne une atèle de fortune. Je verrai le médecin au retour à Montréal.

Je vais skier l'a-m du 1er avec Mickael et Axelle, le doigt en atèle dans mon gant. Ca ne me gène pas pour skier à vrai dire, mais pour me relever, oui. Et je tombe souvent (la poudreuse, souvenez vous).

Le soir, mon doigt est donc douloureux. Mais bon, ça attendra mon retour.

Le jour suivant, nous faisons de la luge le matin devant le chalet. Et l'a-m une balade en raquette, moi, Emma, Axelle et P-Jo.

Le surlendemain, c'est déjà l'heure du départ. Au programme: rangement, ménage....et 4heures de route.

 

Les photos des vacances:

 

 

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Mon doigt:

 

Et bien je suis allée comme prévu chez le médecin à mon retour.

"Votre carte de sécurité sociale est périmée", me dit la secrétaire.

Ben oui, mon permis de travail se terminait le 31 décembre 2009, et donc ma couverture sociale aussi, et je l'avais oublié. "Si vous voulez voir le médecin quand même, ça sera le tarif visiteurs (touristes): 80$", me dit-elle encore. Or de question que je paie ce prix. La secrétaire m'invite donc à aller à l'assurance maladie faire renouveler ma carte au plus vite et à revenir.

Or, je n'ai pas encore reçu ma résidence permanente. Du coup, je suis "sans papiers". A la sécu, il me disent de payer le médecin et de leur envoyer la feuille maladie. Si il y a moins de 40j de délai entre la fin de mon permis de travail, je pourrais me faire rembourser par la suite.

Je retourne chez le médecin, mais je mens. Je dis que j'ai vu avec la sécu et que je dois payer le tarif conventionnel québécois (et non visiteurs) et leur envoyer la feuille maladie.

"Ok, ça sera 18$" m'annonce-t-elle.

(Ca fait une large différence vous ne trouvez pas? Ca valait bien un petit mensonge.)

Je paie donc les 18$ et vois mon médecin traitant. Elle me prescrit une crème et une radio (19$, parce que j'ai menti aussi). Ca fait plus d'une semaine que je me suis fait cette entorse et que mon doigt est toujours énorme et que je ne peux le plier d'un millimètre.

Elle me félicite pour l'atèle mais me conseille de ne pas la porter tout le temps pour que mon doigt ne reste pas figé.

Sauf qu'au travail, je suis bien obligée de la garder, ne serait-ce que pour protéger mon doigt des coups ou torsions. Je travaille avec des enfants, je les aide à s'habiller, ça bouscule, ça chahute....etc....

Alors j'enlève l'atèle la nuit et je hurle au matin.

Finalement, résultat de la radio: pas de cassure. C'est déjà une bonne nouvelle.

Mais une grosse entorse quand même puisque je ne peux toujours pas plier mon doigt après 3 semaines.

Je retourne donc voir le médecin qui me prescrit de la physiothérapie (équivalent de la kiné en France).

Entre-temps, j'ai bien reçu ma réponse positive pour ma résidence permanente, mais il me faut alors envoyer mon passeport et le dernier paiement à Buffalo (E-U). Et ça prend 10 à 14j pour le retour, puis il faut aller faire le "tour du poteau" à la frontière américaine pour avoir enfin le visa final.

Du coup, je paie de nouveau de ma bourse le médecin . C'est pas trop cher quand même.

 

Pour ce qui est de la physiothérapie, c'est pas remboursé par l'assurance sociale ici, de toute façon.

Alors, comme je n'ai pas de mutuelle, je vais encore payer de ma poche les 85$ du premier RDV de diagnostique qui dure 1h, et 67$ pour les 3 autres RDV de 30 mn chacun.

Ca m'aura coûté 350$ la partie de Wanted. Ne jouez jamais à ce jeux (pourtant il est très amusant, c'est dommage!)

 

Et le pire, c'est que ma patronne nous a négocié une mutuelle professionnelle qui a commencé au 1er avril: 15j après mon dernier RDV de physio.

Quand tout va de travers.........

 

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